Wednesday, October 19, 2011
Commentaire sur l’article de Médiapart : Critiquer les riches, mais pour quoi faire ?
Le sujet n’est pas nouveau. La nuit du 4 Août 1789 avait vu naître un espoir d’égalité, comprise non comme une uniformisation des statuts individuels mais comme une volonté de Justice sociale. La lutte entre classes de l’époque n’était plus au programme.
Les victoires successives des nouveaux roitelets de l’argent - grâce souvent à leur esprit d’entreprise - ont conduit au triomphe du capital industriel, Les propriétaires de l’outil de production se sont enrichis par l’accaparement des plus values sur le travail. Les progrès technologiques, conjugués avec l’intérêt d’une production de masse, ont favorisé les enrichissements individuels de la première partie du XXème siècle.
La dérive financière de la seconde période a démontré que l’on gagne plus d’argent en le prêtant qu’en effectuant des activités productives. Drame d’organisations de distribution qui engraissent les intermédiaires au détriment des producteurs.
Oui l’accentuation des inégalités de revenus et de patrimoines juxtapose pauvres et riches. Le pâté d’alouette 20 % de très pauvres, 1% de très riches.
Il est consternant d’apprendre que l’absence de séries statistiques exploitables, par exemple pour les rémunérations de la finance, fait obstacle à des études précises. On peut espérer que cela ne concerne pas les services de Bercy. Mais comme ils sont aux ordres…… !
Les deux critiques les plus courantes émies semblent pertinentes.
L’accusation morale, même si elle se concentre sur des individus et des situations singulières, se place au dessus et avant la finance, les mécanismes sociaux, les processus, qui sont des outils, pas des projets de société
Quant à la condamnation idéologique, elle n‘oppose pas deux camps antagonistes qui se renvoient indéfiniment la balle. Elle appelle à choisir un type d'organisation économique de la société. A gauche, la propriété s‘acquière par le travail + les plus values sur le travail reviennent de droit à la collectivité nationale. A droite, la thèse fallacieuse que « les fortunes ruisselleront le long de la pyramide sociale et fertiliseront ainsi toutes les couches successives» (théorie libérale du «trickle down»)
Labels: politique
Saturday, October 08, 2011
Une des principales différences entre droite honnête et modérée et mon orientation politique, longue maintenant (1952) repose sur cette conviction, que le régime que nous subissons est monarchique, centralisateur, jacobin, appuyé plus souvent qu'à son tour sur des puissances d'argent de plus en plus apatrides.
Connaissant un peu François Hollande, par des camarades qui sont très près de lui, je le suppose le moins jacobin des candidats. La gauche molle étiquetée par Martine Aubry est un jugement subjectif. M. Aubry a laissé bourrer les urnes pour être élue première secrétaire, a " combinasionnée" avec DSK et son épouse pour une candidature peu démocratique d'un soit disant socialiste en manteau de vison, peu respectueux de 50% du " corps " électoral…des femmes ! Elle a foutu un désordre inimaginable avec les 35 heures, non pas parce que ce n'est pas une orientation fondamentale, nécessaire ( accroitre la productivité, ce qui est la meilleure façon de faire de la croissance saine, puisque cela réduit les gaspillages) mais parce que l'on ne légifère pas sur le dos de 1300000 patrons et 1300000 délégués du personnel, d'entreprises chacune différentes. Ce qui a conduit a ce jugement défavorable d'une gauche bureaucratique, loin des réalités.
Le redressement de notre pays passe par une union politique pour réduire la dette et supprimer les déficits des budgets de la Nation. Je suis convaincu que les dix années que nous venons de vivre ont montré que la droite type Sarkosyste est responsable des l'accroissement scandaleux des inégalités sociales. J'espère que la gauche, élargie vers des modérés, saura nous mettre sur le chemin d'une vraie Justice sociale. Et puisqu'il faut dans cette Constitution de la 5ème République, choisir un chef d'orchestre, faisons confiance à François Hollande. PW.
Labels: politique
Subscribe to Comments [Atom]