Thursday, November 26, 2009
« Ils ne savent pas la profondeur du trou financier « nous dit on .
C’est très probable si ce « ils « désigne les politiques. C’est faux s’il s’agit des
directions des banques.
Elles savent parfaitement les montants de leurs créances douteuses, les taux probables de défaillance de leurs clients. C’est une des caractéristiques de leur métier. Ce qui rapporte beaucoup, ce qui rapporte sûrement, les risques pris.
Les pouvoirs publics ont sauvé les banques, sans prendre les précautions indispensables ( 30 % du capital – un cahier des charges de bonne conduite ). Il est intrinsèquement contraire à la philosophie du capitalisme bancaire d’accepter des régulations de leurs activités par la puissance publique. Donc la puissance publique ne sait pas grand chose. Alors elle cause, comme si……
Une banque gagne 3 ou 4 % en finançant les entreprises avec des risques, 35 à 40 % en spéculant sur les marchés des actions et obligations des entreprises. Un secteur financier qui serait principalement un outil de financement des activités économiques ( – recherche – production distribution – services – ) c’est par définition du « gagne petit «.
La crise ne serait derrière nous que lorsque le chômage ( réel : CDI-CDD-partiel-Intérim ) sera au dessous de 8 %, par exemple. Cela fait au moins 2 millions d’emplois à créer ou à recréer.
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