Monday, October 19, 2009

19-10-09 http://modem-authentique.blogspot.com

Il y a un gigantesque chantier à entreprendre, une espérance à rendre concrète : un programme réaliste pour établir le plein emploi .

C’est une démarche, un objectif fondamentalement de » gauche ». Précisons, pour éviter tout malentendu, qu’il y aura toujours dans notre pays sur 30 millions d’actifs, 4 à 500000 personnes en recherche d’emploi ( 1er emploi - reconversion – recherche d’une promotion – changement de région……) - La réserve ci-dessus étant mise en sous-entendu -
Le plein emploi signifie que chaque citoyen a un travail. (**) vérité de La Palisse pour quelques-uns, un revenu de dignité, une contribution au bien commun, pour l’immense majorité d’entre nous.

Les leaders bateleurs de droite font du plein emploi une conséquence de la croissance . On leur entend dire : 1 point de croissance en plus c’est 1 million d’emplois en plus. Encore faudrait-il qu’ils précisent : quelle croissance ? quels types de produits ( des 4X4 ? ), quelle part en consommation intérieure ? quelle part en commerce extérieur ( des armes ? ) ? quels types de clients ( l’establishment saoudien – les Bongo ou les pauvres des favelas) ? où ( Manhattan ou Calcutta ) ? Et si l’on multiplie ces questions par le nombre de secteurs d’activité, d’entreprises, il faut une large, riche et solide compétence pour embrasser l’ensemble, de suffisamment haut. Les jacobins pensent avoir cette science.

Les militants de gauche ( en principe, il devrait y avoir une grande différence entre les processus de gauche et droite ** ) ne partent pas de l’économie, mais d’une volonté de Justice sociale. L’ économie devient alors un outil, des investissements pour le bien public. On organise la société pour les citoyens, les personnes, les familles et on met en place les mécanismes( économiques) nécessaires.

A droite, l’économie conditionne le social. Il y a du travail, tu manges. Il y en a pas, tu attends un retournement de conjoncture, avec une allocation de misère ( l’allocation doit être petite pour être assuré que l’on n’a pas affaire à un faignant, qui « vivrait « aux crochets des autres.) Et puis, un volant de chômage permet de peser sur le « coût « du travail, de sélectionner les élus pour le boulot.
1ère conclusion : Seule une pensée politique forte de gauche, une volonté de réussir, permettront raisonnablement de construire une organisation de l’économie qui assure le plein emploi. ( suite à un prochain n° )

(**) A droite, les leaders pensent pour la base selon le célèbre adage « Je roule pour vous « ! A gauche – normalement – les managers coordonnent les besoins et les souhaits de la base.

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