Monday, August 31, 2009
On parle de rentrée sociale comme de la rentrée scolaire. Le phénomène est pourtant diamétralement différent.
Dans la rentrée scolaire, l’adolescent entre dans une nouvelle classe, progresse en culture. La rentrée sociale, c’est après un temps de parenthèses, pour les uns les mêmes soucis au quotidien et des incertitudes d’avenir, pour d’autres - de 20 et 50000 par mois – le chômage dans une phase structurelle de repli économique.
Certains pronostiquent une rentrés sociale « chaude « , d’autres le souhaitent. Il y a quelque chose de dérisoire, dans ces manifestations du premier semestre 2009 sans lendemain, dont les chiffres de participants sont évalués du simple au double, sans que l’on sache le volume des sympathisants qui sont restés à la maison……pour garder le enfants ?
Si la machine économique a des lois propres de prospective, d’imagination, de productivité, de rentabilité, les salariés ne doivent pas oublier que à un certain stade de désorganisation, de manipulation, il leur faut poser des exigences de citoyens. Pour eux, leurs familles, mais aussi leurs collègues au chômage.
Le système dans lequel ils sont « utilisés « les traite en frais de personnel. Cela se modifie dans les officines des pouvoirs. C’est dégradant et stupide. Ce sont des créateurs de » bel ouvrage ( en général ). Cela se respecte, appelle négociation, recherche de consensus, et se paye dans la transparence.
Le budget d’exploitation de l’exercice à venir est une pièce maîtresse de clarté - trop souvent laissée de coté - Imaginez les budgets 2008 des banques, établis en Novembre 2007. Les responsables politiques et économiques auraient vu venir la tornade financière, diagnostiqué les actifs toxiques de Lehman brothers, démasqué les Madoff , identifié les super bénéfices des traders de la BNP……!
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