Friday, July 24, 2009
Notre président ne change pas de politique. Mais pourquoi ?
- Hypothèse 1 : l’orgueil, un certain type de fierté très mal placée en l’occurrence. - Hypothèse 2 : Il ne veut pas ou estime ne pas pouvoir décevoir ses « amis de classe «. - Hypothèse 3 : Il subit des pressions de l’establishment de la haute finance. - Hypothèse 4 : Il est persuadé avoir la situation en mains. - Hypothèse 5 : Il est viscéralement « libéral «. - Hypothèse 6 : Il a une conception de l’humanité bipolaire : Il y a ceux qui réussissent par leurs efforts et les autres. Hypothèse 7 : Pour lui seuls les riches propriétaires investissent.
En France, la crise est devant nous, parce que nous sommes un pays affaibli dans l’économie de compétition. Nombre de décideurs d’entreprise privilégie la propriété et la rentabilité à court terme du capital. Nous avons un comportement social de latins, philosophique, dogmatique, bavard, prudent « Un tien vaut mieux que deux tu l’auras « ..Or l’économie d’entreprise est faite par des aventuriers qui aiment imaginer, chercher, trouver, parier, investir sur un futur toujours incertain.
Aujourd’hui il y a crise de la demande, mais en fond de tableau les immenses progrès technologiques permettent la réduction du temps de travail. C’est une opportunité pour inciter les entreprises à organiser leurs horaires sur des semaines de 4 jours avec 32 heures.
Il faut évidemment maintenir le SMIC a son niveau actuel et diminuer de 10 % les cotisations sociales hors retraite, en fixant la retraite après 43 ans d’activité professionnelle.
Le financement ? 30 millions de salariés qui travaillent 1536 heures par an au lieu de 1680 actuellement, c’est une diminution globale de 9%, 4,3 milliards d’heures en moins A 10 euros de l’heure, 43 milliards de surcoût en théorie. Car les réserves de productivité en entreprise d’une part et les économies que peuvent faire les citoyens d'autre part, grâce à du temps libre supplémentaire, devrait fortement compenser ce surcoût calculé théoriquement.
Au fait…… ne pas oublier ! Pour changer vraiment, il faut une volonté de solidarité et une participation active des citoyens à l’effort d’économie. Et cela ne fait pas partie des remèdes des dirigeants de la droite actuelle. Nicolas pense qu’il faut « Travailler plus pour gagner plus « , alors qu’il faut travailler mieux pour dépenser un peu moins ( Evidemment pas pour ceux qui ont… largement… plus que suffisamment…parfois trop ! )
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