Friday, March 27, 2009
D’accord. Il n’est pas correct que des dirigeants et des grands cadres de sociétés qui ont reçu des fonds publics, touchent des compléments de rémunération très élevés
Mais la tripe du problème est ailleurs. ( On ne peut parler de cœur sur un sujet pareil, ! ). Il est indécent que, avant des participations aux bénéfices des sociétés où ils exercent une fonction de management, leurs rémunérations fixes mensuelles soient – disons - 25 fois supérieures au salaire mensuel le plus bas. Il y a une exigence morale à respecter : l’apport travail fait par les sans-grade. Ce sont ces centaines, milliers de soldats du quotidien, du terrain qui gagnent les batailles. Les généraux mettent de l’imagination certes, mais les soldats leur sueur et leur sang.
Et l’argument que les salaires de 50000, 80000, 100000 euros/ mois ne sont que l’application d’un contrat d’embauche, est indécent. Il s’arque boute sur un formalisme juridique, une mécanique sans contenu social. Dans des contrats comme cela, il y a bien sûr de l’égoïsme indigne d’un responsable, mais du hold-up à priori, du détournement de fonds sociaux, du mépris de la vie en société.
Faut-il une loi ? Non, une auto-réglementation au niveau des organismes professionnels, un contrat moral du bien vivre ensemble, en partenaires.
Que, l’Etat fasse son métier. Équilibrer les comptes publics, financiers et sociaux, en répartissant l’impôt selon les capacités des contribuables.
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