Monday, March 02, 2009
Le directeur de l’Unédic a été le 1er Mars parfaitement hermétique sur France Inter. A la question du journaliste sur les risques de chômage en 2009 il a répondu. En comptant sur une croissance négative de 1 %, il y aurait 300000 chômeurs de plus. Et il a simplement ajouté, on peut craindre que ce ne soit davantage !
Tabler sur – 3 % par exemple, ce qui ne serait pas déraisonnable hélas, aboutirait à plus d’1 million de demandeurs d’emploi supplémentaire !
Les dirigeants actuels de notre pays suivent la vague, comme Madame Lagarde qui en six mois est passée d’un budget à + 2 %, à + 1 , puis + 0,5 , puis 0 , puis – 0,5 . Leur mot d’ordre est ne pas inquiéter le bon peuple. C’est mauvais, et pour le moral, et pour la confiance.
Nous sommes nombreux a ne pas avoir confiance en le de l’Etat et son gouvernement. Il est vrai qu’il y a deux ans, le premier ministre avait déclaré la France en faillite. Il aurait fallu qu’il ajoute qu’en plus notre économie était anémiée. En effet, le taux de contrats précaires - beaucoup trop élevé - ( Intérim – CDD en tout genre……) est la preuve éclatante des incertitudes des entreprises sur les volumes de production à servir pour nos marchés intérieurs et des clients à l‘export.
Ce n’est pas être « pessimiste « que de dire qu’une économie en équilibre instable sur laquelle s’abat une crise financière aussi profonde, le malade a besoin d’une transfusion de sang, en l’occurrence d’une transfusion d’argent frais.
Le bouclier fiscal, le travailler plus pour gagner plus, adressés à quelques-uns, étaient déjà une provocation au bon sens. Ils sont aujourd’hui parfaitement indécents. Dernier avertissement avant la colère de la rue.
Le plan de relance des entreprises ( Ne confondons pas banques et entreprises. Les premiers écrèment, les secondes créent des richesses ) demande d’après les différents chiffres avancés, 40 à 50 milliards de capitaux frais ?. L’Etat sait où ils sont. Il les trouvera facilement en ponctionnant les niches fiscales, les paradis fiscaux, en supprimant les fraudes orchestrées.
Un impôt de solidarité nationale exceptionnel sur les citoyens qui disposent d’un patrimoine supérieur à 100 millions et/ou des revenus nets annuels de plus de 480000 euros/an, fera l‘affaire.
Horreur, les capitaux vont fuir ! Prévenir ces Messieurs et Dames que la sortie se fait en slip, billet aller simple, bracelets autour des bras et colliers autour du cou.
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