Saturday, January 31, 2009
Cela devait arriver. A un président auto satisfait, qui persiste dans la mauvaise direction, s’entête, les réponses ne peuvent venir que de la rue, puis qu’il castre gouvernement et opposition parlementaire.
Son axe directeur, ses amis et conseillers sont une exaltation du pouvoir par l’argent. Le schéma est redoutablement simple. Ce sont les personnes qui ont beaucoup d’argent ou veulent en avoir beaucoup ou encore plus, qui investissent. Les pauvres, les petits dans cette rhétorique ne sont pas fiables. Ils vont tout dépenser au jour le jour, et mettre quelques monnaies sous leur matelas. D‘ailleurs les SSF ( Sans souci financier ) sont loin d’être idiot. Les pauvres et les petits dans les limites de leur pouvoir d’achat forment une grande partie de leurs clients. Donc il faut leur tenir la tête hors de l’eau.
La Justice sociale, l’Egalité, la Fraternité ? Mon bon Monsieur, des slogans philosophiques. L’économie n’a rien à voir, ni à espérer de concepts de compassion. Vous allez voir. On va moraliser le capitalisme et tout rentrera dans l’ordre. L’ordre du pouvoir de l’argent, par l’argent, pour l’argent. Cà c’est du concret. La rue, c’est le désordre. Celle du 29 janvier a coûté à la France 1 milliard d’euros.
L’ordre qui réclame Justice et Bien public, comme ce fut le cas lors cette journée de manifestation unitaire, vient heureusement de marquer un jalon important. Pas de débordements anarchiques, des transports en suffisamment grande quantité éviter toute paralysie, des grévistes qui réparent dans le Sud-Ouest, voies ferrées, lignes électriques et téléphoniques, des centaines de milliers de gens qui soutiennent l’expression du raz le bol d’une politique de classe, mais qui ne peuvent perdre une journée d e salaire ou de RTT.
Nicolas est mal parti. Il va, la semaine prochaine, selon son talent, amuser la galerie. " J'ai compris votre légitime inquitude. Mais il faut vous serrer la ceinture d'un, puis deux, puis trois crans. " Car il ne dit pas la vérité sur la situation et ses conséquences probables : un chômage massif, des déficits catastrophiques. Comment le savoir : Demander aux professions de publier leurs carnets de commandes à trois mois, aux banques le montant de leurs créances douteuses, aux services de recherche/innovation leurs prévisions de produits nouveaux cachées dans leurs tiroirs……
Subscribe to Comments [Atom]