Wednesday, December 17, 2008

22 – 12 –
La dernière expression à la mode est relance. Mot apparemment limpide. Relance de l’économie = fin de la crise. Si l’on prend l‘image d’un autobus dont nous sommes les passagers, trois questions se posent ? – Le même autobus ? Celui dont le moteur a explosé et dont le châssis est faussé ? – Le même trajet, pour le même but ? Travailler plus pour gagner plus ? pour le même mirage : plus de consommations, plus de croissance ? – Au même prix ? 320 + 40 + 26 milliards de soutiens , synonymes probablement de déficits budgétaires doublés, d’une dette qui explose ?
Et notre président toujours très l ‘aise en Jeanne d’Arc d’un capitalisme moralisé ?
Fallait-il ne rien faire ? Certes non. Nicolas S. et son gouvernement ont répondu vite et bien, pour la majorité, nous dit-on. Pourquoi auraient-ils tord, puisqu’ils sont la majorité, révèlent les médias.
Il fallait faire autrement. Tirer la leçon que l’économie, la grosse, la grande, la mondiale est apatride et asociale, que la preuve est faite que l’on ne peut as confier un développement équilibré et harmonieux à des intérêts privés coordonnés ou non, que la justice sociale est bafouée avec des riches de plus en plus riches te des pauvres de plus en plus pauvres et en plus grand nombre.
Il fallait sur ces constats, reconstruire l’économie sous tutelle des Etats, c’est à dire des représentants des citoyens. Puisque banques et grandes entreprises sont au bord de la faillite, les recapitaliser à hauteur d’au moins 35 % en fonds publics, sous contrôle public. Car il ne faut pas confondre : Capital ne signifie pas capitalisme, mais capacité à investir, en recherche innovation - production – distribution.
Le capitalisme c’est l’accaparement de la plus value par le propriétaire des capitaux, seul maître à bord. Le capital est un outil indispensable. Sa possession, son volume en patrimoine doivent être soumis à des conditions d’acquisition raisonnable. Un taux « usurier « ne commence pas à 17 %, mais à 5 ou 6 % dans certains types d’activités, à ,8 ou 9 % dans d’autres. Les calculs de risques probables sauront identifier les seuils acceptables par la collectivité nationale.
L’argent public aux services publics, l’argent privé aux activités concurrentielles, non. L’intérêt général est public. Et les orientations des investissements économiques, publics et privés sont d’intérêt général. L’Etat se doit d’être chef d’orchestre de l’économie.

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