Saturday, November 08, 2008
Fin 2007, Monsieur Sarkozy était au courant - ou pouvait facilement l’être,- des répercussions que les endettements déments des « subprime « aux USA auraient bientôt comme conséquence avec les engagements pris en relais par les institutions françaises privées banques et compagnies d’assurances. Il savait qu’il n’y avait pas d’argent dans le trésor public et son premier ministre considérait notre pays comme étant en faillite. Donc aucune marge de manœuvre de l’Etat.
Cela ne l’a pas empêché de conduire une politique déraisonnable.
Le bouclier fiscal en premier lieu. Limiter les prélèvements obligatoires à 50 % pour les hauts revenus s’est concrétisé par 5 milliards environ de rentrée d’impôts en moins, officiellement. Officiellement, car avant l’établissement du revenu global, une bonne partie de revenus se sont réfugiés dans des niches fiscales. On parle de quelque 40 milliards.
Il faudrait que ceux qui se font apparemment les apôtres récents de la transparence, nous disent combien ont perdu nos concitoyens très riches dans la crise financière. On lit dans les journaux qu’au niveau mondial la perte serait de quelque 25000 milliards de dollars. Il doit bien en avoir 800 à 1000 dans notre pays ?
Curieuse coïncidence. En 20 ans, l’endettement public augmente de cette somme. Il y a-t-il une corrélation entre l’enrichissement démesurée des uns, la dette publique et l’appauvrissement d’une partie de la population chez nous ?
Nous avons là un des piliers de la conception Sarkosienne du capitalisme qu’il veut moraliser. Un capitalisme qui restera gras, obèse, indécent.
La situation financière exige, pour nous, au minimum : - 1 ) de prendre des participations dans le secteur bancaire à hauteur de 33 à 40 % - 2 ) - Puisqu’il y a un revenu de survie le « rmi « 450 euros mensuels minimum hors loyers et charges, il faut une limite haute, un « RMN « Revenu maximum de solidarité nationale. 40000 euros nets mensuels, cela devrait suffire ! – 3 ) Remplacer des parachutes en or par des parachutes en argent ou en bronze, limiter les rémunérations indécentes, ne seront que diminuer les pourboires de nantis. C’est un autre système que celui de la course au profit et son accaparement par les propriétaires qu’il faut mettre en place. Une organisation co-opérative des activités économiques où sont associés, ceux qui apportent de la matière grise, du travail manuel, de l’argent dans une charte de bonne conduite.
Nicolas Sarkozy et ses amis ne vont pas dans cette direction. Ils restent sur les mêmes schémas de discrimination, dogmes qui entretiennent la lutte entre les acteurs de l’économie. Ce n’est plus la lutte des classes, mais la même philosophie de base.
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