Monday, November 24, 2008
Nicolas Sarkozy n’est pas le bon skipper pour naviguer au « plus près. Il faut louvoyer dans la tempête qui s’abat sur l ‘économie réelle, celle des entreprises qui produisent. C’est la conséquence mécanique du cyclone de la crise financière.
Peut-on faire des propositions ?
1 - La méthode n’est pas d’attribuer des cautions à des banques qui ont tiré la couverture à elles, laissé des secteurs productif- qui devaient enrichir le bien public - s’installer dans des pays qui ne nous valent pas forcément du bien.
La concurrence, la compétition, oui. Le commerce « poker menteur « non. On ne joue pas avec des pirates, adeptes de salaires de misère, d’absence de protection sociale, de conditions de travail moyenâgeuses, de fiscalité de complaisance.
2 - Ne pas répéter que dans cette formule, l’Etat retrouvera sa mise avec intérêt.
Il y aura bien au moins 20 à 30 % de créances plus que douteuses, qui ne seront pas honorées.
3 - Dans l’immédiat, prendre 33 % des fonds propres des sociétés du CAC 40 et surveiller à partir de ces mastodontes, la bonne santé des sous traitants et des PME en périphérie.
4 - Augmenter les minima sociaux mensuels de 200 euros.
5 - Limiter les hauts revenus nets annuels à 500000 euros.
6 - Lever un emprunt obligataire de 50 Milliards remboursable à 80 %, en fin de crise.
7 - Supprimer progressivement toutes les niches fiscales.
8 - Condamner comme détournement de fonds nationaux les versements à des paradis fiscaux.
9 - Dès que possible, enclencher dans l’Eurogroupe une harmonisation des fiscalités, des salaires et de la protection sociale.
Une politique « Modem authentique « , ce n’est pas réformer le capitalisme. C’est le remplacer par une économie de solidarité, dans laquelle l’argent est un outil, un moyen d’investir et de consommer raisonnablement, écologiquement, tout simplement intelligemment. Le gaspillage, l’absence de productivité, ce n’est pas intelligent, c’est un laisser-aller coupable, en contradiction avec l’idéal républicain. Les salariés – ( ce qui n’est pas un scoop ! ) vont travailler en fonction des carnets de commande de leurs entreprises et la solvabilité de leurs clients. Il faut dépenser, mieux, moins, en termes de nécessaire.
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