Friday, October 31, 2008

31-10
Chaque jour, on nous annonce des réductions d’activités entraînant du chômage partiel, des licenciements, des fermetures d’entreprise. La crise ne peut être que grave dans notre pays dont l’économie est fragilisée depuis plusieurs années et où il n’ a plus d’argent en caisse……puisqu’il serait en faillite, dixit le premier ministre ?
Et le gouvernement a choisi la mauvaise méthode. a ) - Faire transiter des apports de fonds d’accompagnement des investissements par des fournisseurs des entreprises ( les banques ) b ) - Dans une guerre comme celle-là ne pas mobiliser les combattants ( les entreprises ).
Certes le problème essentiel, comme toujours, est celui des clients. Ici et à l’étranger : Que veulent-ils acheter, que peuvent-ils acheter ? Qui mieux que les commerciaux des entreprises, peuvent imaginer les réponses opportunes et adéquates ?
Ce n’est pas à l’Etat de définir un plan de sortie de crise. Les grands du CAC 40, présents dans tous les secteurs d’activité devraient se charger de construire un plan d’assainissement et de confortement d’une économie de progrès.
Périphrase lourde pour ne pas employer le mot développement, souvent compris comme l’accroissement de l’existant. Il faut toujours avoir présent à l’esprit cette mise en garde de Théodore Lewitt dans » Innovation et Marketing « (1962 ) : « Ne faisons pas du futur une version naïvement grossie du présent par l’extrapolation des tendances du passé «.
Dans notre pays, certes depuis une vingtaine d’année, la reconnaissance de l’importance d’un marché loyal et d’une saine concurrence, a droit de cité dans nos grandes entreprises. Mais on ne peut pas compter sur les banques pour penser et agir en aventurier du commerce national et international. Qu’elles jouent leur rôle de tiroir caisse. On a vu les résultats de leur dévoiement dans les spéculations immobilières et financières ( l’exemple il y a dix ans du Crédit Lyonnais aurait dû servir d’alerte…… )
Et l’Etat dans cette perspective et cette organisation ? Il a des missions de services publics essentieles : Coordination nationale – aménagement des infrastructures – services publics - financement de la recherche dans des directions de diversification – prise en charge des surcoûts écologiques – apports et contrôles financiers ).
Notre président, réformateur verbal, est bien trop agité et en cheville avec des prédateurs, pour qu’il s‘élève à hauteur du sursaut national indispensable. Et la gauche ? Elle tourne autour de son nombril et se gratte.

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