Friday, October 31, 2008
La situation de crise ne date pas d’aujourd’hui. Depuis plus de dix ans, nos gouvernants savent qu’il y a toujours plus de mal-logés, de citoyens dans des situations précaires. La dette augmente régulièrement sans que les « sans parts » ne diminuent dans notre pays. Il y a donc de plus en plus de gens riches, probablement scandaleusement très riches.
Le ministre du budget, droit dans ses bottes, déclare, dans une émission sur France Inter , le matin, pour le budget 2009 de l’Etat : « a) - Nous ne pouvions réduire les dépenses – Ok, c’est plutôt une bonne nouvelle. Le travail d’élaboration a été fait sérieusement dans le cadre le l’organisation existante – b ) – les recettes seront peut-être en diminution – Nous laisserons s’accroître le déficit. A situation exceptionnelle de crise, solution exceptionnelle. Pas d’accord. Laxisme coupable et preuve d’un entêtement dans une politique injuste, puisqu’il ajoute : « Nous ne voulons pas augmenter les impôts « . Propos démagogique pour rassurer les contribuables…en général !
Mais, il ne s’agit pas de ces petits contributeurs, qui ont des revenus de 5 à 6000 euros par mois. Il faut réintégrer dans les recettes d e la collectivité nationale 50 à 60 milliards annuels d’euros de privilèges fiscaux inacceptables ( suppression du bouclier fiscal – niches d’exonérations – avantages en nature ……). On nous dit qu’en six mois la crise financière a fait perdre 25000 milliards de dollars aux nantis de la finance. Il y en a bien au moins 1000 en France. Alors 50 à 60 milliards, les riches pourront considérer cela comme un pourboire ! Évidemment pour nous, ce n’est que simple justice sociale.
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