Monday, October 20, 2008
En s’éloignant de la valeur intrinsèque économique des titres de sociétés, en ne prenant pas en compte leurs « cash flow nets, en laissant de côté leurs capacités à innover, les perspectives de développement inhérentes à leurs investissements commerciaux et industriels, les abcès de spéculation financière ont vérolé la charpente comme des termites.
Poutres et chevrons s’effondrent. Les gouvernants des Etats occidentaux ne pouvaient qu’étayer à la hâte les toitures dans chaque pays : les banques. Il fallait cautionner pour rassurer l’immense majorité des épargnants. 2000 milliards pour l’instant…… ). Car on ne nous dit pas les créances irrécouvrables et douteuses. L’inventaire se fera dans le secret de ces comités de surveillance, qui ont fait faillite. Ces messieurs resteront prudemment entre eux. Ils se tiennent par le portefeuille.
Les députés socialistes se sont abstenus lors de la présentation du programme d'urgence du gouvernement français. Une abstention justifiée. Ils ne pouvaient pas voter contre les mesures prises par les incendiaires, même s’il s’agit de fonds qui appartiennent au bien public, dont une partie viendra grossir une dette déjà insupportable. Ils ne pouvaient pas voter pour, puisqu’il s’agit du sauvetage du capitalisme en général, l‘entreprenarial et le financier étant étroitement imbriqués notamment dans la soixantaine de « paradis fiscaux « répartis dans le monde. Les retraites dorées sont prêtes depuis longtemps !
Les gouvernements en place vont se réunir une nouvelle fois et parleront de la refonte, la régulation, la moralisation du capitalisme. Ils laisseront subsister le milliard de nos concitoyens de la planète qui meurent de faim et un fonctionnement de propriétaires.
A quand un » 1789 « sur notre terre ? Les " Versailles occidentaux " pourraient bien se voir expulser de leurs forteresses insolentes à force de mépriser les petites gens.
Le collectivisme a échoué parce qu’il fut géré de façon autocratique, bureaucratique, centralisatrice, dictatoriale, maffieuse. Le capitalisme étant fondé depuis toujours – intrinsèquement - sur le pouvoir aux propriétaires des investissements, laissant aux employés l’exploitation au jour le jour, il faut modifié profondément les rôles respectifs.
Proposition : Une économie de co-opérative associerait les apporteurs d’imagination, d’organisation et de travail d’une part, les investisseurs potentiels d’autre part. Une symbiose harmonieuse, reposant sur la décision après négociation, permettra d’exploiter les ressources des uns et des autres pour un développement raisonné, maîtrisé, citoyen du pays et du monde. Ce ne sont pas les gouvernants actuels qui s’apprêtent à renflouer le navire qui s’y emploieront
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