Thursday, October 16, 2008
Nous étions nombreux probablement à avoir une opinion plutôt favorable de François Fillon. Intelligent, bien élevé, modéré, apparemment propre. C’était évidemment un curieux assemblage avec un président agité, brouillon, toujours en représentation, mais adoucissait le gouvernement du pays.
Et voilà que nous le découvrons conservateur, nous prenant pour des demeurés. Son discours à l’assemblée sur le plan de sauvetage des banques est un modèle de poudre aux yeux.On va à court terme accroître les déficits pour faire ensuite de gros profits !
Chers concitoyens… ne soyez pas inquiets. l’Etat ( vous en principe ) va en sortie de crise, gagner de l’argent au moins deux fois ! - a ) - Sur les garanties que vont donner les banques, nous toucherons des intérêts. - b ) En recapitalisant les banques ayant besoin de fonds propres supplémentaires, nous achèterons des titres que nous revendrons ensuite avec bénéfice.
Nous aussi l’Etat nous aurons notre part dans le sauvetage des organismes défaillants. Il y a eu un spécialiste du système : Bernard Tapie. On a vu les résultats de ses tripotages ! Vive le capitalisme ambiant. On continue avec les mêmes.
Si l’on critique, il faut oser proposer quelque chose.
Constat : Des entreprises ( grandes – moyennes – petites ) vont avoir, « soif « .Il faut leur apporter de l’eau. Elles habitent les étages de la grande maison » Economie « dont la toiture ( le système bancaire ) fuit de tous les côtés ( créances douteuses dans l’immobilier notamment ).
Question : Verser de l’eau ( 360 milliards de cautions + intérêts et bénéfices ultérieurs ) sur ce toit pourri va-t-il désaltérer les entreprises ? Les mauvais gestionnaires d’hier vont-ils devenir les bons conseillers de demain par la suppression de leurs parachutes ?
Suggestions : a ) Accès direct des entreprises aux crédits d’Etat. b ) Prise de participation de l’Etat dans les banques à hauteur de 40 %, sans idée de spéculations ultérieures - c ) Changements de pilotes et co-pilotes. Il y a suffisamment d’inspecteurs des finances, de grands commis de l’Etat, de chefs d’entreprises en retraite, pour changer de manageurs du secteur bancaire.
Voilà trois vraies réformes, Monsieur le président.
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